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Pérégrination Romélienne = Un idylle en voyage au travers de lointaines contrées.

29 Sep

Au pays des "kara’iwa oka"

Publié par romain et émilie  - Catégories :  #Brésil

Nous passons encore une nuit dans un bus qui traverse l'état du Minas Gerais et nous amène au petit matin dans la ville carioca ("kara’iwa oka" en tupi signifie maison des hommes blancs). Rio de Janeiro est la deuxème plus grande ville du Brésil derrière Sao Paulo. Avec ses 6,1 millions d'habitants intra-muros et 12,62 millions dans l'aire urbaine, Rio de Janeiro est l'une des métropoles les plus importantes du continent sud américain. Elle fut capitale du Royaume du Portugal puis du Brésil jusqu'en 1960.

Première étape à notre arrivée, trouver une auberge pas trop cher et à Rio, c'est pas gagner! Finalement, nous débarquons dans une auberge de jeunesse, le books hostel pour passer cinq jours en dortoir mixte. Le cadre est sympa, sur trois étages avec un bar au rez de chaussée où la Caïpirinha coule à flot (3 reals dont une gratuite à notre arrivée:-) ).

Par contre, pour la première fois, nous sommes surpris car la visite se fait en anglais et pas en portugais. Emilie n'est pas enchantée ! Malgré un propriétaire brésilien, lui-même et les membres de son staff se refusent à nous parler en portugais ! On comprend alors que nous mettons les pieds dans une ville ultra-touristique ...

Après avoir pris nos quartiers, Romain décide de faire une visite hautement culturelle: allez au Maracana pour voir un match. Qui plus est, nous apprenons que le jour même, le Flamengo, l'équipe la plus populaire de la ville joue contre Sport, l'équipe du Pernambouco soutenue par Emilie. Flamengo est réputée comme l'équipe des pauvres de Rio.

Direction le nouveau Maracana, ancien plus grand stade du monde avec ses 200 000 places. Il a aujourd'hui une capacité de 80000 personne après sa rénovation pour la coupe du monde qui, soit dit-en-passant, a coûté 431 millions d'euros...

Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
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Avant le match, Flamengo est le dernier du championnat. Malgré leur classement, plus de 50 000 personnes viennent au stade. Le spectacle est grandiose. Les supporters chantent de la première à la dernière minute sans interruption et pas seulement dans les virages... là, c'est l'ensemble du stade qui vibre au rythme du match !

Au pays des "kara’iwa oka"
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Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Flamengo va marquer à la 85ème minute et faire exploser le stade. L'ambiance est vraiment impressionnante. 

La sortie du stade se fait en chanson :

Uma vez Flamengo,
Sempre Flamengo
Flamengo sempre eu ei de ser
É o meu maior prazer vê-lo brilhar
Seja na terra, seja no mar
Vencer, vencer, vencer
Uma vez Flamengo, Flamengo até morrer

Na regata ele me mata,
Me maltrata, me arrebata
Que emoção no coração
Consagrado no gramado
Sempre amado, o mais cotado
Nos Fla-Flus é o "aí, Jesus"!
Eu teria um desgosto profundo
Se faltasse o Flamengo no mundo

Ele vibra, ele é fibra
Muita libra já pesou
Flamengo até morrer eu sou !


 

Nous profitons de notre deuxième journée pour faire les touristes et visiter la célèbre statue du Christ Rédempteur (Cristo Redentor) au sommet du Corcovado à 710 mètres d'altitude. Au départ simple monument religieux, elle est devenue au fil des années un des emblèmes de la ville reconnu internationalement.

Après une montée dans un petit train à crémaillère nous arrivons au pied de la statue. 

Au pays des "kara’iwa oka"

La statue est grande certe (38 mètres de hauteur) mais pas franchement transcendante. Toutefois, le point de vue sur la ville est impressionnant. Une vue à 180° de la baie de Rio à Ipanema en passant par Copacabana et le quartier de Botafogo, sans oublier la forêt de Tijuca qui s'étend tout autour et que l'on voit s'avancer jusqu'au coeur de la ville...

 

Par contre, amis du tourisme de masse bienvenue ! Les gens sont plus insupportables les uns que les autres. Ils te poussent pour prendre une photo face au christ les bras ouverts ... En plus, une star de la télé Brésilienne débarque pour tourner son émission au pied de la statue. Les agents de la sécurité nous bousculent pour la laisser passer...

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Enfin, après ce bain de foule, on décide d'aller voir le coucher de soleil sur Ipanema. Sauf qu'à 17h, tout le monde sort du travail, la ville est bouchée et le coucher de soleil se transformera en marche nocturne en bord de plage. Ça à son charme aussi ! 

 

Au pays des "kara’iwa oka"

Nous buvons des caïpirinhas sur le front de mer. Emilie décide d'aller voir le bar où a été écrite la célèbre chanson Girls from Ipanema, un hit de la bossa nova, écrite en 1962 par Antônio Carlos Jobim pour la musique et par Vinícius de Moraes pour les paroles originales.

 

Après une longue marche, nous finirons par trouver le bar qui se situe en réalité non à Ipanema mais à Leblond, un quartier plus loin. Le bar n'a rien d'extraordinaire mais avec tous ces kilomètres parcourus, on a besoin d'un petit réconfort: uma cerveja ! Nous discutons avec le serveur et comme il n'a pas beaucoup de clients, il passe plus deux heures avec nous. Il nous explique son histoire de migrant du nordeste du brésil venu dans le sud pour y trouver du travail. C´est un moment interessant oú nous découvrons d'autres réalités et partageons ensemble notre vision du Brésil.

Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Le lendemain après un réveil un peu difficile ( nos cheveux poussent dans l'autre sens), nous partons visiter le cœur historique de la ville. Nous trouvons une librairie francophone. Nous en profitons pour parler un peu avec la propriétaire qui nous donne le contact des différents magasins vendant des livres en français en Amérique du sud. Encore une bonne rencontre.

Le centre historique est étonnant car les buldings qui logent les entreprises se mélangent aux batiments plus anciens.

Le lendemain après un réveil un peu difficile ( nos cheveux poussent dans l'autre sens), nous partons visiter le cœur historique de la ville. Nous en profitons pour trouver une librairie qui vend des livres en français. Nous en profitons pour parler un peu avec la propriétaire qui nous donne le contacte des différents magasins vendant des livres en français en Amérique du sud. Encore une bonne rencontre.

Le centre historique est étonnant car les buldings des entreprises ce mélangent aux vieux batiments.

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Nous rentrons alors dans l'ancienne bibliothèque de la ville, un lieu étonnant.

Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Ensuite, nous nous dirigeons vers les musées. Nous visitons le palais impérial puis nous nous rendons au musée de l'histoire du Brésil.

Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Le musée d'histoire est passionnant nous embarquant pour plus de deux heures de visites. Par contre, à notre grande surprise, l'histoire du Brésil s'arrête dans les années 60 et reprend dans les années 1980. A aucun moment, il n'est fait référence à la dictature. Le devoir de mémoire est encore difficile au Brésil...

 

De retour à l'auberge, nous passons une soirée mémorable. Après avoir discuté un long moment avec les autres voyageurs de l'auberge, nous nous couchons à l'étage. Sauf que la plupart d'entre eux finissent totalement éméchés et alors, le bordel commence! Les anglaises (pour ne pas les citer) ne savent pas fermer une porte et prennent notre chambre pour un hall de gare!! Après avoir demandé le calme gentiment plusieurs fois, Romain fini par insulter la moitié de la chambre et alors, le calme revient...ENFIN!

 

Malgré une nuit courte, nous prenons la direction de Lapa et Santa Teresa, le quartier bohème de la ville.

Au pays des "kara’iwa oka"
L'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa Teresa
L'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa TeresaL'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa TeresaL'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa Teresa
L'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa TeresaL'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa Teresa
L'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa TeresaL'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa TeresaL'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa Teresa

L'ancien aqueduc de Lapa et l'escalier Selaron au pied de Santa Teresa

Nous profitons de la vue sur la ville et sur ses favelas.

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Après avoir longtemps hésité, nous décidons de monter au pain de surcre malgré le temps pas fantastique. Finalement, c'est plutôt une bonne idée car nous rencontrons que très peu de touristes.

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Au sommet, c'est un peu venteux...

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
 
... mais la vue est magnifique.
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Après cette jolie balade, nous partons pour .... une descente aux enfers !!

Nous traversons les nuages dans le téléphérique secoué par des raffales de vent ... pas très rassurant !

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"

Dernier jours à Rio. En bon touriste, nous allons quand même faire un tour à Copacabana malgré la pluie. La célèbre avenue est finalement très proche des villes de notre côte "d'usure". Avec ce temps, l'athmosphère y est des plus moroses!

Au pays des "kara’iwa oka"Au pays des "kara’iwa oka"
Au pays des "kara’iwa oka"

Rio est une belle ville avec ces différents quartiers, plages, montagnes... Par contre, ça reste une très grande ville et définitivement, nous ne sommes pas fait pour ce type de lieu ! L'agitation et le gigantisme nous fatiguent, finalement, nous sommes bien mieux au calme dans la nature...

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D
Votre blog est toujours aussi génial!!Merci :)<br /> On vous embrasse tous les deux!!<br /> Rachel et Alex
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S
Moi mes préférées, et ça ne vous étonnera pas, sont celles de la bibliothèque, sublime ce bâtiment !!!!!<br /> <br /> Bises à vous,
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