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Pérégrination Romélienne = Un idylle en voyage au travers de lointaines contrées.

17 Dec

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie

Publié par romain et émilie  - Catégories :  #Argentine

Après avoir longuement hésité, nous décidons de visiter la région des 7 lacs en Argentine. Nous passons la frontière chileno-argentine pour la 4ème fois. Nous arrivons à Villa la angostura, une petite ville située en Patagonie argentine, sur la rive nord-ouest du lac Nahuel Huapi. .

Nous choisissons d'ignorer San Carlos de Bariloche considérée comme l'attraction touristique de la région. En effet, la réputation de la "jet set nazi Barilochense" nous faisait un peu peur...

En plus, après lecture de "Dernières nouvelles du sud" de Luis Sepulveda et Daniel Mordzinski (lecture que l'on vous recommande vivement!), nos doutes se sont confirmés. Un extrait pour vous mettre dans l'ambiance:

"c'est une belle ville touristique, si ordonnée qu'on a l'impression de se trouver dans une bourgade suisse abandonnée par erreur sous ces latitudes. Elle possède de bons hôtels, de fabuleux restaurants européens, des glaces délicieuses et une industrie chocolatière artisanale comparable à celle d'Orvieto en Italie, ou de Waldshut dans la forêt noire. C'est ce que montre les cartes postales mais San Carlos de Bariloche est entourée d'une ceinture de pauvreté qui n'a jamais cessée de s'étendre et reste pourtant invisible pour les administrateurs de la ville.

Là, pendant les courts étés et les hivers longs et durs, survivent "les petites têtes noires" des argentins, des chiliens, des chilotes et des Mapuches chargés des métiers les plus pénibles qu'ils exercent tandis que l'opulence dort, que la population aux cheveux blonds et aux yeux bleus se complaît dans l'autosatisfaction de se savoir les héritiers de ceux qui sont arrivés en bateau du vieux continent pour s'installer comme colon dans un lieu paradisiaque et inhabité. Personne ne se demande pourquoi la toponymie est remplie de noms issus de la vieille langue Mapuches. San Carlos de Bariloche a un mur transparent mais compact contre lequel butent les regards bleus des habitants les plus âgés dont la plupart ont des patronymes allemands, suisses ou croates. Peut-être voient-ils encore les rues, les maisons en pierre de cette ville alpine enkystée au sud du monde, couverte de drapeaux nazies célébrant l'envahissement de la Pologne, l'occupation de la France tandis qu'ils défilaient en brandissant la croix gammée."

Finalement, nous posons sacs et tente à Villa la angostura, ville qui nous semble plus humaine et moins bling bling. Nous restons le temps de visiter les environs avant de prendre la route des 7 lacs et rejoindre San Martin de los Andes.

Nous sommes le 21 novembre, nous organisons un programme hautement sportif pour célébrer l'entrée de Romain dans sa trentième année! Nous partons en VTT au parc national Lors Arrayanes.

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
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Un parcours dans les bois avec dénivelés, descentes techniques au milieu des troncs... bref, idéal pour les amateurs de sensations fortes! Romain est aux anges, Emilie est cramponnée à ses freins !

 

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
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En prévention des courbatures, nous buvons une bière et profitons de l'anniversaire de Romain pour négocier une réduction. Pour ceux qui ont lu "Carnet de voyage" (Diario de motocicleta), vous comprendrez que l'on s'est inspiré du Che et de Granado en utilisant leur technique du "comment réduire les coûts en voyage".

Pour finir en beauté la journée, nous nous faisons un petit plaisir en nous rendant dans une Parilla, un restaurant pour les carnivores ! 500 grammes de ojo de bife et une bonne bouteille de Malbec plus tard, nous rentrons repus au camping. 

Après cette journée coûteuse, nous retournons à nos pratiques de routards en tendant le pouce au bords de la route. Un argentin vivant au Chili s'arrête. Il nous dit qu'il doit rejoindre Villa rica et nous déposera au prochain croisement afin que nous puissions rejoindre la route des 7 lacs. Arrivés au carrefour, il décide de changer de route et de passer la frontière plus au Nord et ainsi faire un bout de chemin ensemble. "El camino de los siete lagos" relie la ville de Villa La Angostura sur le lac Nahuel Huapi à celle de San Martín de los Andes sur le lac Lácar. Nous parcourons  70 km tout en admirant les paysages typiques de la Cordillère des Andes du côté de la Patagonie : forêts étendues, cimes enneigées et lacs superbes.

 

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Nous sympathisons avec notre chauffeur (encore un fangio!) qui va même nous aider à chercher un camping au bord de la route des 7 lacs à proximité de San Martin de los Andes. 

Nous descendons un chemin et trouvons un petit espace de camping au bord d'une rivière... un lieu charmant. La "Dueña" nous explique que le site est gérée par la communauté Mapuche propriétaire des terres. Nous prenons le temps de discuter sur le fonctionnement du lieu et de la communauté. Elle nous propose du pan casero (pain fait maison) et son mari nous apporte du bois pour faire le feu. 

Après une nuit agréable, le réveil matin est grincheux pour Romain car il pleut et qu'il va falloir ranger la tente mouillée sous la pluie! Gentiment, les propriétaires nous proposent de venir prendre le petit déjeuner chez eux pour nous mettre au sec.

Nous profitons de ce moment pour échanger sur les Mapuches, leur culture, tradition, situation politique...etc

Les Mapuches, littéralement « Peuple de la terre » en mapudungun, sont les communautés aborigènes de la zone centre-sud du Chili et de l'Argentine, connues également sous le nom d'Araucans.

Selon le recensement officiel de 2002, les Mapuches représentent 4 % de la population chilienne (87,3 % des indigènes), soit un peu plus de 600 000 personnes. On estime à environ 200 000 leur nombre en Argentine.

Originaires des Andes chiliennes, ils ont propagé leur culture aux tribus het et tehuelches, de la Pampa à la Patagonie argentine, entre le XVIIIe et le XIXe siècles. Ni les Incas ni les Conquistadors ne réussirent à les soumettre.

La résistance de Lautaro (grand chef mapuche) qui apprit la tactique et la stratégie militaires lorsqu'il était prisonnier des Espagnols, et plus tard la rébellion de Pelantaro en 1602, ont fixé la frontière militaire entre Espagnols et Mapuches au niveau de la rivière Biobío. Dès lors, les Espagnols hésitèrent à se risquer en territoire mapuche.

Vers 1880, l'Argentine et le Chili entreprirent des guerres de conquête contre les Indiens (Mapuches et Patagons) qui vivaient au sud du continent dans des régions incontrôlées et difficilement pénétrables. Ces guerres, dont la « conquête du Désert » du général Julio Argentino Roca, qui firent des dizaines de milliers de morts parmi les Indiens. (voir article sur Ushuaia).

(Wiki)

La situation actuelle des Mapuches est très compliquée. Spoliés de leur terre à la fin du XIXe siècle, ils luttent pour en optenir la restitution. Cependant, les sociétés Chiliennes et Argentines ont une vision très négative de ces communautés. En effet, on attendra parfois de leurs bouches que ce sont des gens faignants et incapables. Cette représentation stéréotypée remonte à l'époque de la colonistion de la région par les allemands. Ainsi un antropologue argentin, faisant référence au peuplement dans la région de Neuquen en Argentine, a écrit en 1903:

"Parmis ces habitants, les seuls à posséder les dispositions nécessaires pour être colons sont les allemands car les indiens et les chilotes ne peuvent être utilisés que pour la main d'oeuvre. Les indiens et les chilotes sont des gens nuisibles qui, dès qu'ils sont réunis un peu d'argent, se livrent à toutes sortes de vice et d'excès." 
( Apolinario J.Lucero). 

Depuis plusieurs années, les Mapuches s'organisent et  différentes associations ont été créées pour lutter contre leur situation d'oppression et faire valoir leur droit.

 

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Enfin secs et Romain de meilleure humeur, nous partons pour San Martin de Los Andes ravis de la rencontre que nous venons de vivre.

Un peu de pouce et nous voilà à destination. 

San Martin de Los Andes est une petit ville de 20 000 habitants encerclée par la cordillère des Andes. Nous voulons profiter du lieu pour faire des randonnées dans la région.

Après avoir consulté les locaux, le meilleur plan est de partir en Trek plusieurs jours dans le parc Lanin. 

Une journée pour s'organiser et nous  partons pour 6 jours  sur le sentier de la Huella Andina.

 

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie

Dès les premiers kilomètres, la vue est magnifique:

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Pour la première journée rien de mieux que de se faire deux étapes en une. Idéal pour la mise en jambe!

Nous longeons le lac Lolog puis traversons des cascades et de belles forêts jusqu'à découvrir une petite plage parfaite pour pique niquer.

Avant d'arriver à destination, Romain se trompe de chemin et nous nous perdons. Sur la carte, il indiquait le refuge de l'autre côté de la rivière. Emilie décide alors de nous la faire traverser. Sauf que... l'eau est à cinq degrés! Romain entre dans l'eau et se met à hurler. Nous décidons alors de chercher un pont. 23 km plus tard, nous arrivons à notre hébergement pour la nuit dans un petit refuge non gardé. C'est "roots" mais le fait d'être seul au milieu de cette nature donne l'impression d'avoir la montagne pour nous... juste fantatisque!

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Le réveil est difficile pour le deuxième jours. Nous sommes tous les deux congelés après cette nuit où la température a dû atteindre les 2 degrés dans le refuge. Grrrrr En plus, comme nous n'avons pas de réchaud, il faut faire du feu à 8h du matin. Grrrrrrr....

Un café bien chaud et nous repartons direction le refuge de Los Rincon.

Aujourd'hui c'est une petite étape. Nous n'avons que 4h de marche. Par contre, nous n'avions pas vu sur la carte avant de partir mais nous devons traverser des gués. Grrrrrr. L'eau est toujours aussi froide mais les rivières sont moins large que celle qu'Emilie a voulu nous faire traverser. Bon, quand faut y aller, faut y aller !! Grrrrr

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Trois rivières plus tard, nous arrivons dans une forêt de Chusquea Quila. C'est une espèce de la famille du Bambou endémique à la région. L'espèce fleurie à peu près tous les quinze ans et meure par la suite. D'après les légendes indigènes, l'année de floraison annonce des temps de douleur et de désolation. Heureusement pour nous, elle n'a pas fleuri! Par contre, elle pousse au milieu du chemin et rend parfois notre avancée compliquée. 

Nous arrivons au refuge de nouveau dans un décor paradisiaque et nous n'avons toujours pas vu d'"être humain" depuis notre départ. Tranquilité !!.... (on n'aime pas les gens!!)

 

 

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
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Le réveil est encore difficile car nous avons eu encore plus froid cette nuit. Et de nouveau, il faut faire du feu de grand matin. Heureusement le bois de Quila est magique: même mouillé, il s'enflamme et brûle à toute vitesse. ( Plus fort que tes bougies sous la pluie Sylvie ;-) ).

Nous partons pour l'étape la plus dure de notre trek qui doit nous mener dans l'ancien cratère d'un volcan pour ensuite redescendre dans une autre vallée.

Pour commencer la journée, nous grimpons sec dans une forêt de Pins. C'est dur mais il faut bien souffrir pour arriver au sommet du cratère.

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Arrivés en haut nous débarquons sur ... la lune! La vision est surnaturelle. La dernière éruption du volcan étant assez ressante, la terre est noire de pierre volcanique. Il est compliqué de décrire ce lieu alors nous espèrons que les photos seront plus parlantes :

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C'est à ce moment là où Emilie craque et se prend pour une cosmonaute...

Romain en a marre et s'en va... ;-)
Romain en a marre et s'en va... ;-)Romain en a marre et s'en va... ;-)
Romain en a marre et s'en va... ;-)Romain en a marre et s'en va... ;-)
Romain en a marre et s'en va... ;-)Romain en a marre et s'en va... ;-)

Romain en a marre et s'en va... ;-)

Après cette traversée lunaire, nous redescendons pour camper au bord d'un jolie petit lac. Et, pour la première fois depuis trois jours nous croisons des "humains".... Nous allons discuter avec un ouvrier qui travaille sur un chantier. Il va avoir pitié de nous en nous donnant son pain. Nous sommes gênés par autant de générosité... Pour l'anecdote, avant de partir un garde forestier nous a affirmé que l'on trouvera des provisions en chemin mais tout était fermé (basse saison oblige!) alors autant dire que pendant 6 jours, nous avons dû nous serrer la ceinture !

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Après une nuit plus chaude, nous partons diection les termes d'Epulafsquen. Romain râle ce matin car nous devons marcher sur une route mais, les paysages sont toujours aussi beaux. Après trois petites heures, nous arrivons au camping qui se trouve à proximité des termes.

Direction l'eau chaude des termes (gratis!) pour se ressourcer un peu après ces 4 jours de marches. L'eau a 38° est vraiment agréable. En plus, nous sommes tout seul pour en profiter ce qui rend encore plus sympa ce petit bain.

Par contre, la pluie fait son apparition. On va pouvoir tester l'étanchéité de notre super tente chilienne !

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La tente a bien résisté à la pluie toute la nuit et, comme par miracle, le soleil fait son retour pour ce cinquième jours. Nous attaquons l'étape la plus longue avec 7h de marche prévue.

Alors que nous sommes entrain de traverser une rivière sur un tronc d'arbre, Romain trouve rien de mieux que de faire un petit plongeon tout habillé avec son sac dans une rivière à 5C° où  biensûr, il n'a pas pied!!! 

Une bonne frailleur pour Emilie et un bon coup de froid pour Romain mais rien de bien grave !

Le petit plongeon a de curieuse ressemblance avec notre petit renard rencontré sur notre chemin quelques jours plus tôt, rappelez-vous :

 

 

 

Encore quelques heures de marche sur de superbes sentiers, nous arrivons sur le lac Païmun au pied du volcan Lanin. Mais comme d'hab avec nous et les volcans, celui-ci a décidé de se cacher ! quelle poisse !

Première photo: le lieu du drame
Première photo: le lieu du dramePremière photo: le lieu du drame
Première photo: le lieu du dramePremière photo: le lieu du drame

Première photo: le lieu du drame

Comme par magie, c'est au moment du coucher de soleil que le volcan se dégage pour nous laisser admirer l'une des plus belles "puesta del sol" de notre voyage. 

Les lumières transforment le sommet enneigé en sommet aux allures de mars. En plus, la lune nous accompagne pour nous montrer toute sa beauté. On se croirait vraiment sur une autre planète...

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
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Après avoir eu un coucher de soleil magique, la chance est encore avec nous à notre réveil: un temps parfaitement dégagé nous permet de voir le volcan en miroir sur le lac. Magnifique comme le montre les photos :

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie

Nous partons pour notre ultime étape. Nous n'avons que deux heures de marches pour arriver sur les rives du lac huechulafquen. Nous rencontrons une Mapuche qui nous aide à traverser le lac en barque. Nous lui achetons un pain maison car nous sommes affamés...hummm!

 

Ultime étape (et pas des moindres) en Patagonie
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Après six jours perdus dans la montagne, nous retournons à la civilisation. Nous restons une journée à San Martin de Los Andes pour un repos bien méritée. 

Ce trek nous permet de terminer en beauté les deux mois que nous venons de passer dans le sud du continent : la patagonie c'est vraiment la grande classe !

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M
Encore de beaux paysages et des commentaires sympa ainsi nous voyageons avec vous, mais quand même vivement le retour de ma baroudeuse !!!!!!
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À propos

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