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Pérégrination Romélienne = Un idylle en voyage au travers de lointaines contrées.

07 Jun

L'Altar, où es-tu?

Publié par romain et émilie  - Catégories :  #Equateur

Après une après-midi dans le bus éprouvante (ça tourne, ça tourne) nous arrivons à la tombée de la nuit dans la ville de Riobamba. La ville n’a rien de fantastique et n’est pas très touristique, mais nous nous y arrêtons pour rejoindre Laurent, un ami de Guyane et sa douce Marion. Ils sont en vacances en Equateur. Nous allons passer quelques jours ensemble à découvrir la région.
La ville de Riobamba est connue aussi pour être située aux pieds du Chimborazo, le plus haut sommet d’Equateur. Malheureusement, le volcan ne sortira pas le bout de son pic et restera caché derrière les nuages.

L'Altar, où es-tu?L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?L'Altar, où es-tu?

Notre première journée dans la région est consacrée à la préparation de notre trek dans le parc national Sanguay. Nous nous rendons à l'office du tourisme pour prendre les informations sur le trek autour du volcan El Altar. On nous assure que "le chemin est bien balisé et que l'on devrait s'y rendre sans difficulté..."

Ensuite, nous partons pour le marché où nous gouterons à "la comida local" : "El llapingancho", une sorte de purée de patates frits dans une louche d’huile avec une saucisse de porc et par-dessus un œuf au plat. C’est bon mais pas très diététique. Il va nous falloir toute l’après-midi pour réussir à  le digérer. Heureusement ils ont quand même rajouté une petite salade pour faire glisser le tout!

En bon amateur de foot qui se respectent, Romain et Laurent fêtent leurs retrouvailles devant un match plutôt médiocre entre Monaco et la Juventus. 

L'Altar, où es-tu?L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?L'Altar, où es-tu?

En fin d’après-midi, il est temps d’entamer le grand tournoi de coinche qui va durer toute la semaine. Nous jouions souvent avec Laurent à la coinche en Guyane et c’est avec grand plaisir que nous « retapons le cartons » ensemble... en Equateur!

 Le réveil sonne à l’aurore pour partir en direction de l’Altar. Avant de partir, il nous faut pousser une dernière gueulante pour réussir à récupérer nos habits à la réception de l'hôtel. En effet, la veille au matin, nous avons déposé nos vêtements à laver avec la garantie de les récupérer dans l'après-midi. C’est à ce moment-là que va commencer un grand squetch, qui va durer jusqu’à minuit. Nous nous rendons à la réception à ladite heure pour récupérer les affaires mais elles ne sont pas prêtes. "Revenez dans trente minutes", nous répond-t-on. Trente minutes après, on retourne à la reception et on nous dit "Revenez dans une heure". Une heure plus tard, toujours rien. On commence à se fâcher, il est 9 heures du soir, nos sacs ne sont pas prêts pour le trek du lendemain. "Très bien on vous les apporte à votre chambre dans 45 minutes". A minuit, alors que Romain est profondemment endormi, Emilie descend, complètement dépitée et  la tête ébourrifée à la réception de peur que celle-ci soit fermée le lendemain matin au moment de partir. Par pitié, très certainement, ils ont finit par apporter la moitié de notre linge à demi lavé.  Nous finirons par tout récupérer à cinq heures trente du mat' juste avant de partir. Ouf! on a bien failli finir notre voyage à poil ! :-)

Nous prenons le bus et parcourons la campagne Equatorienne aux pieds des différents volcans. Des paysages magnifiques! Nous arrivons au début du sentier pour commencer notre trek... et là, nous nous retrouvons dans un champ de boue où il faut faire des miracles pour réussir à rester debout. De vrais équilibristes!

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

Nous arrivons sur un premier replat où le chemin se transforme en route forestière. De nombreux sentiers partent de tous les côtés mais comme rien n'est indiqué, nous poursuivons sur le chemin principal. Heureusement que l’office du tourisme nous a dit que c’était bien balisé et qu’on ne pouvait pas se perdre !!

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

Comme le chemin commence à redescendre, nous prenons un raccourci qui semble aller dans la direction du volcan. Au bout de quatre heures de montée sur un chemin qui semble plus avoir été conçu pour le bétail que pour rejoindre un quelconque volcan, sans la moindre indication et sans croiser personne, nous préférons faire demi-tour... 

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

L’heure avançant nous décidons de trouver un endroit pour camper. Nous nous installons dans un pré aux côtés d'une mule et d'un poulain au bord d’une petite rivière dans un cadre magnifique.

Un peu farouche, on va quand même tenter de s'approcher de la mule…en vain!

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

Deux cavaliers passant par là viennent à notre rencontre. On leur explique notre désir d’aller à l’Altar, ils nous répondent que nous sommes à l’opposé. On a finalement bien fait de ne pas continuer plus loin... 

Après avoir scruté les moindres recoins du pré pour planter sa tente sur un sol à 180°, Laurent se prend pour Bodhi dans Point Break !

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

Au petit matin, nous nous réveillons sous la pluie. Nous démontons rapidement notre campement. Au vue de la météo, nous décidons de redescendre au village et partir pour une autre destination, Banos. Arrivés au village, il faut attendre le bus trois heures sous la pluie et dans le froid. Heureusement, les gardiens du parc nous proposent d’attendre dans leur maison. Nous leur expliquons que nous n'avons pas trouvé le chemin pour nous mener aux pieds de l'Altar. Ils nous expliquent que celui-ci n'a pas encore été ré-ouvert et qu’ils sont en train de travailler dessus. Merci l’office du tourisme !!!

L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?
L'Altar, où es-tu?

De retour à Riobamba, nous ne trainons pas plus en ville, nous sautons directement dans un autre bus pour nous rendre à Banos.

Cette rando fut des plus épiques et encore une fois nous n’aurons pas pu voir de volcan, quelle poisse! Ceci-dit la promenade champêtre était sympa et les paysages aux abords du parc Sanguay ont bien finit par compenser !

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